Opération SpaceNet accomplie !
Un propulseur d’appoint de fusée, une caméra ou encore un gant d’astronaute… En 167 ans de vols orbitaux, une nuée de débris spatiaux artificiels
ont occupé le proche voisinage de la Terre, n’offrant qu’une masse grouillante et grisâtre de la Planète Bleue vue depuis l’espace.
Missionnées en 2080 par l’Inter-Agency Space Debris Coordination Committee (IADC), TotalEnergies et l’ONG VertPaix ont coopéré pendant 44 ans
sur la mission SpaceNet. Objectif : Nettoyer les orbites basses et géostationnaires de la Terre pour rendre l’espace accessible à l’ensemble des usagers.
À l’heure de la célébration des 50 ans de partenariat entre TotalEnergies et VertPaix, la mission de nettoyage des débris spatiaux touche aujourd’hui
à sa fin !
Sonia DUFUTUR, Responsable de la mission SpaceNet chez TotalEnergies, et Antoine de L’AVENIR, Responsable des partenariats chez VertPaix,
nous racontent le déroulé d’une mission de haut vol.
Comment sommes-nous parvenus à autant d’objets en orbite
autour de la Terre ?
Sonia DUFUTUR : Les 340 000 débris artificiels répertoriés en orbite terrestre ne sont que le résultat du Far West de la conquête spatiale.
Cette course a démarré en 1957 et n’a fait que s’accélérer depuis le début du 21ème siècle. À cette époque, les agences spatiales ont cessé d’être
les uniques acteurs à envoyer des satellites en orbite. Les lancements sont devenus à la portée des entreprises, des start-ups, voire même des universités. La plupart de ces acteurs ne respectaient pas toujours les règlementations en vigueur pour garantir une propreté de l’espace.
Antoine DE L’AVENIR : Des multinationales telles que SpaceX ou Amazon ont ensuite lancé la tendance de mettre en orbite des centaines de milliers
de petits satellites contenus dans une fusée… Une opération rentable mais avec des effets destructeurs à long terme !
L’inexpérience des sujets spatiaux a fait le reste…
On en arrive au fameux syndrome de Kessler : plus il y a débris dans l’espace, plus il y a de collisions et plus y a de collisions, plus il y a de débris…
Une réaction en chaine qui nous fait rentrer dans un véritable cercle vicieux ! Il était temps d’agir !
2020 : Quand l’Europe commandait la première mission de nettoyage en orbite
Quels sont les effets néfastes de la multiplication de ces collisions ?
A.d A : Imaginez une seconde : les objets en orbite basse terrestre ont une vitesse de 28 000 km/h. À une telle allure, un boulon voire même un simple éclat de peinture peuvent causer des dégâts surprenants ! Ces collisions peuvent impacter des infrastructures vitales : les satellites. Certains accidents sont par ailleurs orchestrés. Nous avons tous en tête la date du 29 octobre 2029, où le satellite UnityX fut pulvérisé par un satellite désaffecté, volontairement sorti de son orbite pour aller à la rencontre de sa cible… Résultats : des réseaux électriques, d’eau et de transport à l’arrêt, des opérations de maintenance privées de renseignements et des transactions financières déréglées, provoquant un krach boursier d’une ampleur inégalée !
S.D : En plus d’assurer une mission d’intérêt public, l’enjeu était aussi de libérer la voie pour rendre l’espace accessible et faciliter l’évolution de n’importe quel appareil humain ou extraterrestre. Le partenariat avec VertPaix, ONG spécialisée dans la gestion durable, était une évidence pour mener à bien cette mission, qui, à n’en pas douter, n’a fait que renforcer notre coopération historique !
Comment TotalEnergies et VertPaix se sont mobilisées pour éliminer l’ensemble des débris spatiaux ?
S.D : Après avoir été mandatés par l’IADC en 2080, nous avons commencé par éliminer les plus gros débris présents sur l’orbite basse terrestre.
A l’aide de lasers de haute précision, nous avons dévié la trajectoire de satellites en fin de vie, d’étages de fusées ou de fragments d’explosion
afin de les reconduire dans l’atmosphère où ces derniers se sont consumés. Pour les plus petits objets, nos laboratoires de recherche ont développé
un système de « velcro spatial » capable de capter les micro-débris par électricité statique. Une fois que « la pêche était bonne », un de nos lasers redirigeait cet amas de boulons et outils en tout genre vers les usines de recyclage galactiques.
A d-A : Enfin, après 30 ans de “grand nettoyage”, nous nous sommes attaqués à l’orbite géostationnaire, bien moins polluée par la présence de débris spatiaux. Le challenge n’en était pas moins de taille : nos outils de captage et de destruction ont dû redoubler de performance pour atteindre ces débris plus lointains, situés à 36 000 km d’altitude.
Aujourd’hui, l’accomplissement de cette mission et l’anéantissement de près de 142 500 tonnes de déchets est une véritable fierté pour notre partenariat. Je tiens à féliciter toutes les équipes VertPaix et TotalEnergies pour cette mobilisation inédite.
Désormais, nos installations satellites sont sécurisées et l’accès à l’espace est garanti pour tous !
Ceci est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnages et des situations ayant réellement existé serait purement fortuite.
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