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Climat
Journée internationale de la Biodiversité : la parole au terrain
Climat
Journée internationale de la Biodiversité : la parole au terrain

Juin 2023

Le lundi 22 mai, les collaborateurs de TotalEnergies Marketing France (TMF) ont célébré la Journée Internationale de la Biodiversité, un événement phare pour sensibiliser à la préservation de l’environnement. C’est aussi l’occasion de présenter les Ambassadeurs Biodiversité, des collaborateurs directement impliqués sur le terrain pour aménager les espaces verts et favoriser la biodiversité sur les différents sites de TMF.

“Depuis deux ans, la Biodiversité est un sujet bien ancré chez TotalEnergies Marketing France.
Aujourd’hui, nous entrons dans une phase de sensibilisation et de recherche d’Ambassadeurs Biodiversité, qui se portent volontaires pour mener diverses actions d’aménagement ou de valorisation des espaces verts sur leurs sites de travail.

Pour animer le réseau des Ambassadeurs Biodiversité, nous lançons la Biodiv’ Academy ! Un rendez-vous en distanciel de 30 minutes qui aura lieu une fois par mois et qui permettra à l’ensemble de nos volontaires d’échanger sur diverses thématiques en matière de biodiversité. Premier épisode le lundi 22 mai à 13h30.
On vous attend nombreux pour contribuer à cette belle démarche, celle de favoriser la biodiversité tout en préservant notre environnement !”

Amandine PLAISANT
Correspondante Biodiversité pour TMF

Vous souhaitez devenir Ambassadeur Biodiversité ?

Une fois par mois, participez à la Biodiv’ Academy,
un rendez-vous de 30 minutes de partage et d’échange sur la biodiversité.

Regardez le premier épisode de la Biodiv’Academy, du lundi 22 mai 2023


Rémy, comment est venue l’idée de réaménager l’espace vert de la station de Bois-des-Chênes ?

Rémy DASSONVILLE : L’idée est venue d’une formation dispensée en avril 2022 par la direction HSEQ et au cours de laquelle nous avions brièvement échangé sur les mesures favorables à la préservation de la biodiversité. Là, nous avons réalisé que les fauchages d’herbes répétitifs étaient des freins à l’épanouissement d’un écosystème dense. Sur la station de Bois-des-Chênes, la tondeuse à gazon passe plusieurs fois par mois sur les 10 000 mètres carrés de prairie qui jouxte le site !

Nous avons fait le choix de laisser libre cours aux herbes folles et d’y frayer un passage pour inviter les clients et les employés à la balade. Chacun peut découvrir les différents aménagements biodiversité que nous avons installés le long de ce parcours vert…

Justement, que croise-t-on aux abords de ce chemin ?

R.D : Dans un premier temps, une trentaine de nichoirs à oiseaux ont été positionnés le long du parcours. Tantôt en bois, en terre cuite ou en pierre, leur forme s’adapte aux différentes espèces locales d’oiseaux. La présence de tous ces oiseaux (notamment la mésange charbonnière) nous a par ailleurs aidés à lutter contre les chenilles processionnaires qui pullulent dans la région des Vosges.

On retrouve également des ruchers d’abeilles sauvages. Il s’agit d’une race d’abeille noire qui se conforme à son rôle de pollinisateur sans produire de miel. Cette espèce est souvent prise pour cible par les abeilles domestiques qui les voient comme des concurrentes pour la chasse au nectar. Nous avons décidé de leur offrir un dortoir pour les protéger et garantir la pollinisation de la prairie.

Enfin, les hôtels à insectes attirent beaucoup l’attention des clients qui s’offrent une pause nature à l’écart de l’autoroute. Nous avons installé deux grands hôtels, quatre autres plus petits et trois bancs à insectes du côté de l’aire de pique-nique. Ces derniers sont la convergence de toutes les curiosités, il est amusant de regarder les clients se pencher pour guetter les insectes qui déambulent dans le réseau de galeries !

Constatez-vous que la nature reprend ses droits ?

R.D : Bien sûr ! Quand on lui donne les moyens de s’exprimer, la nature revient au galop ! Deux ans auparavant, la prairie était constamment fauchée, seuls les chiens allaient y courir avant de remonter dans la voiture de leur propriétaire. Aujourd’hui, les clients s’invitent dans ce parcours bucolique, c’est comme si nous avions rapproché le bois de la station ! Partout, nous observons des fleurs sauvages et des rejets d’arbres qui grandissent de jours en jours jusqu’à atteindre un mètre de haut. Nous sommes envahis d’oiseaux et c’est un plaisir de les entendre constamment chanter. Les papillons, les libellules et les autres insectes sont aussi de la partie, ils sont des maillons essentiels de ce cycle vertueux ! Je tiens à remercier tous les collaborateurs qui se sont mobilisés pour redonner vie à cet écosystème. Nous prenons un réel plaisir à travailler dans cette station bordée par cet écrin de verdure !


Alexandre, pourquoi avoir choisi d’implanter des ruches sur le dépôt de Valenciennes ?

Alexandre FOSSE : Tout a commencé avec le confinement qui a été déclenché à la suite de l’épidémie de Covid-19. En trois mois d’activités humaines quasiment mises à l’arrêt, les études environnementales ont dressé un bilan commun : l’amélioration de la santé des abeilles, se traduisant notamment par une production plus abondante de miel. Ces insectes pollinisateurs sont le miroir de notre activité et de son impact sur l’environnement.

Thibault LEMERY : A partir de ce constat est venue l’idée suivante : pourquoi pas se passer de nos capteurs électroniques et préférer les abeilles comme indicateur de la qualité de l’air de nos sites pétroliers ? Les recherches m’ont amené à contacter Apilab et BeeCity, deux sociétés spécialisées dans la biosurveillance et les activités d’apiculture et d’élevage d’insectes. Leurs expertises ont été un appui précieux pour implanter des ruches sur le dépôt de Valenciennes.

Principe de la biosurveillance

Quelles sont les premières observations que vous pouvez dresser après la mise en place de cette biosurveillance ?

T.L : Cela va maintenant faire deux ans que nous avons acquis des ruches sur le dépôt de Valenciennes. Les premières études, réalisées tantôt sur les abeilles, le miel ou, à partir du pollen prélevé à l’entrée de la ruche, indiquent des résultats très satisfaisants. L’environnement du site se porte bien, en comparaison aux données collectées sur d’autres sites industriels. Pour compléter ces données de biosurveillance, nous avons également disposé des lichens pour capter les particules fines de notre environnement. En comparaison à l’abeille, ces végétaux qui s’imprègnent de l’air et de l’humidité ambiants, ont l’avantage d’être immobiles.

Avez-vous mis en place d’autres aménagements en faveur de la biodiversité ?

A.F : Pour aller plus loin dans l’ensemble de nos actions, nous avons fait appel à un écologue, ainsi qu’à des experts qui se sont rendus plusieurs fois sur le terrain pour analyser l’ensemble de l’écosystème et réaliser plusieurs inventaires.

Leurs analyses confirment la présence de pousses apparentées à des zones humides, conduisant à la suggestion de créer une mare, très propice à l’épanouissement de la faune et de la flore. Nous avons également planté une prairie de fleurs mellifères ainsi que des arbres fruitiers pour attirer les oiseaux et les pollinisateurs. Pour équilibrer l’ensemble de cet écosystème, nous travaillons enfin sur différentes solutions pour laisser passer davantage d’animaux (prédateurs) à travers nos grillages. Toutes ces pistes sont motivantes et nous engagent dans un véritable travail collaboratif !

Les résultats de l’audit Biosurveillance sur le dépôt de Valenciennes

Analyse des résidus de combustion (HAP) dans l’air extérieur
Il s’agit de mesures comparées avec celles d’un site témoin issu d’un environnement similaire,
dont les résultats sont dans les valeurs repères.

Prélèvement de 2021

Prélèvement de 2022

Analyse des Composés Organiques Volatils (COV) dans l’air extérieur Il s’agit de mesures comparées avec celles d’un site témoin issu d’un environnement similaire
dont les résultats ne présentent aucune différence significative.

Prélèvement de 2021

Prélèvement de 2022

Mesure de l’indice de biodiversité du site en 2022

Justement, comment les employés du site s’approprient l’ensemble de ces actions ?

T.L : C’est très gratifiant de constater l’engagement des collaborateurs. Ils portent une attention particulière à garantir l’harmonie de cet écosystème.
Nous avons organisé des sessions de plantations collaboratives, dans le but de présenter les différentes espèces d’arbres choisies en fonction du climat local.

A.F : Lors de leurs inspections journalières, les employés du site prennent plaisir à visiter les ruches pour veiller au bien-être des colonies. Ces nouveaux rituels qui s’invitent dans notre quotidien sont de petites victoires, chaque geste consolide les maillons d’un écosystème toujours plus dense et épanoui !

Nous n’avons qu’un message à transmettre : quand on pense que l’on ne peut rien faire en matière de biodiversité sur un site,
il y a toujours quelque chose à faire !


Jorge, peux-tu nous expliquer le concept de la « forêt de Miyawaki » ?

Jorge COUTINHO CANELHA : C’est une méthode mise en place dans les années 1970 par le botaniste japonais Akira MIYAWAKI. Le concept est simple : planter en grande densité plusieurs espèces d’arbres sur une surface donnée. Plus résilientes et moins gourmandes en entretien, les essences locales choisies ont des besoins complémentaires, leur proximité va favoriser la communication racinaire pour assurer les échanges de minéraux, limiter la croissance de mauvaises herbes et garantir la captation du CO2.

Cette méthode s’est popularisée dans le monde entier, notamment en vue de végétaliser des friches urbaines et industrielles.

Comment avez-vous procédé pour la reconversion de l’ancien dépôt à charbon de T-PSO ?

J.C-C : L’initiative a été lancée par quatre collaboratrices de T-PSO (Gaëlle GARCIA, Françoise ALBARET, Anita RIVET et Pascale GERVAIS), lauréates du Challenge Innovation de l’année 2021. A l’automne de l’année suivante, nous avons décidé de mettre en application cette idée en instaurant un petit écosystème forestier sur l’ancien site à charbon de T-PSO.

Lors d’un comité de direction organisé sur le site de Limoges (Haute-Vienne), 18 collaborateurs ont travaillé ensemble pour planter près de 1100 arbres sur une surface de 400m² ! La première étape consiste à décompacter les sols, réalisée à l’aide d’une machine agricole qui retourne la terre pour l’aérer.
Pour créer un terreau plus propice à la croissance des végétaux, nous avons ensuite répandu de la terre organique avant de nous attaquer à la plantation de trois arbres au mètre carré ! Près de 30 essences locales se côtoient : chêne, bouleau, et autres arbustes adaptés au climat de la région limousine.
Enfin, nous avons recouvert le sol de paille pour garder l’humidité et protéger des futures gelées.

Il ne reste plus qu’à être patient ! Avez-vous d’autres projets en vue pour les aménagements d’espaces verts ?

J.C-C : Pour la suite du programme, nous allons faire appel aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs de Limoges (ENSIL). Pendant 3 ans, ils se rendront sur nos terrains pour effectuer des études en matière de biomasse et de biodiversité. Leurs analyses seront de précieuses ressources pour cerner l’efficacité de nos actions. Sinon, Montpouillan (siège de la filiale T-PSO), reste notre terrain de jeu privilégié pour développer des mesures favorables à la biodiversité : nichoirs à mésanges, tonte différenciée, hôtel à insectes, ruchers, plantation d’arbres fruitiers et préservation d’une zone humide.
Enfin, nous sommes en train de concevoir une jachère fleurie sur un parterre de 2000 m2, les fleurs mellifères que nous y semons permettront d’attirer les abeilles et de favoriser la pollinisation !


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