Aparté N°49 : Les 12 bonnes pratiques Biodiv’

En écho aux 12 Règles d’or sécurité, le livret des 12 bonnes pratiques Biodiversité fait sa sortie chez TotalEnergies Marketing France (TMF) et l’ensemble de ses filiales.

Ce recueil fait suite à la volonté de la Compagnie de faire du Développement durable une valeur à part entière, au même titre que la Sécurité.

Amandine PLAISANT, correspondante Biodiversité pour TMF, nous parle de ce pas à pas, conçu pour aider l’ensemble des collaborateurs de TMF ou responsables de sites, à franchir une étape supplémentaire dans la préservation des espèces vivantes et des milieux.

Amandine, racontez-nous comment a été élaboré le livret des 12 bonnes pratiques Biodiv’…

A.P : Plusieurs audits menés conjointement avec des écologues sur un panel de stations-service (autoroutières ou de ville) et des dépôts pétroliers, nous ont permis d’identifier les actions les plus simples à déployer.

Nous avons sélectionné 12 pratiques, répondant aussi bien à la gestion différenciée des espaces verts, la création d’habitats ou la gestion des déchets verts. Nous avons travaillé sur le contenu et l’équipe de Sabine SCHIERANO, responsable business social et sociétal, a joliment mis en forme tous ces éléments pour donner naissance au livret des 12 bonnes pratiques Biodiv’ !

Tout le monde peut se l’approprier ?

A.P : Bien sûr ! Pour convertir les sites opérés par TMF à la gestion différenciée des espaces verts, nous avons conçu un support ludique, accessible et duplicable. Suivant la nature du terrain exploité, chaque collaborateur, responsable de site ou de dépôt pétrolier peut « piocher » parmi les 12 pratiques proposées. Par exemple, l’identification d’une zone humide, voire marécageuse, offre de bonnes conditions pour créer une petite mare, véritable refuge d’espèces vivantes, végétales ou animales.

Comment se traduisent concrètement les bonnes pratiques ?

A.P : L’idée est que les gestionnaires de sites s’appuient sur le prestataire en charge des espaces verts afin d’intégrer les bonnes pratiques dans le planning d’entretien du site, réfléchir sur la fréquence de fauche en fonction des zones plus ou moins fréquentées de son site, tout en gardant en tête la sécurité avant tout. Nous souhaitons également nommer des ambassadeurs de la biodiversité sur les sites et dans chaque entité : plus nous serons mobilisés sur le terrain, plus ces pratiques entreront dans les réflexes du quotidien !

Plusieurs actions concrètes ont déjà été déployées et présentées à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement 2022. Par exemple, les stations-service de Limours-Janvry et Port-Lauragais Sud ont mis en place une gestion différenciée de leurs espaces verts. Sur les surfaces plus éloignées du bâtiment et donc moins fréquentées par la clientèle, faucher uniquement une ou deux fois par an permet de créer des habitats protecteurs pour les insectes ou les oiseaux, et laisser ainsi s’épanouir une diversité végétale ou florale propice à la pollinisation.

Sur le siège de T-PSO, à Montpouillan (Lot-et-Garonne), les équipes ont travaillé main dans la main pour construire un hôtel à insectes à partir de matériaux de récupération et la gestion différenciée est également en place. Des nichoirs et des bancs à insectes prendront prochainement place sur la station-service de Bois des Chênes (Vosges) ainsi que des plantations et une prairie fleurie sur le dépôt de Valenciennes.

C’est autant d’initiatives comme celles-ci que nous souhaitons voir se mettre en place sur les sites pour préserver et promouvoir la biodiversité et qu’il faudra nous remonter, en lien avec le KPI n°9 du programme Sustainab’ALL.