Double portrait, double point-de-vue !

Claire NICOLOSI, Directrice Lubrifiants France, et Yannick NICOLE, Directeur Ressources Humaines, nous partagent leurs visions stratégiques sur leurs activités et les 100 ans de la Compagnie.

Que représente pour vous l’expérience au sein de TMF ?

Claire NICOLOSI : Je dirais que c’est extrêmement enthousiasmant d’être au contact de la panoplie de métiers et de compétences présentes chez TMF. Cette filiale est une vitrine de TotalEnergies en France, c’est une fierté d’en faire partie. Chacun d’entre nous représente un petit bout de la Compagnie auprès des Français, qu’il s’agisse du personnel en station, du chauffeur qui vient livrer les pellets chez les particuliers ou le GNR chez les professionnels, tout autant que des collaborateurs qui gèrent les comptes clients ou s’occupent des réclamations. Par notre travail, nous contribuons tous à l’expérience qu’ont les Français, dans leur quotidien, avec TotalEnergies. Être cette vitrine de la Compagnie nous oblige à l’excellence et nous devons aussi assumer les devoirs qui incombent à notre position de leader du marché. La particularité de TMF c’est d’avoir su garder, malgré sa taille et les exigences de résultats, l’authenticité de sa proximité client. Nous ne sommes pas une très grande entreprise froide et lisse, nous faisons en sorte de créer un relationnel spécifique avec nos clients. Nous devons toujours garder à l’esprit cette valeur ajoutée et la volonté d’être le fournisseur préféré de nos clients !

Yannick NICOLE : Pour prolonger le propos de Claire, j’ajouterais que le comité de direction de la filiale est à l’image de la marque de fabrique de TMF : excellent, accessible et solidaire. Qu’importe les équipes qui se succèdent, nous parvenons toujours à conjuguer l’expertise et l’exemplarité avec l’entraide et la décontraction sans jamais altérer notre professionnalisme. Cette dynamique donne le ton et nous invite à penser global : pas de guerre de chapelle et une motivation qui s’en voit renforcée ! Car TMF, c’est aussi l’école de la reconnaissance, quand on fait ses preuves, on a une vraie opportunité d’évolution.

Parlez-nous des perspectives de vos entités pour les prochaines années

C. N : Dans une époque qui connait d’importantes mutations, les Lubrifiants doivent garder une longueur d’avance pour maintenir leur position de leader sur le marché français. À cet égard, je remercie Thibault LESUEUR, mon prédécesseur, d’avoir entrepris cette démarche d’anticipation avec la réorganisation Powell* pour permettre plus d’efficacité marketing et commerciale, en vue de mieux s’adapter aux attentes des clients, ce qui est la seule façon de rester leader. Un exemple d’évolution des besoins concerne la prise de commande. Aujourd’hui une partie croissante des clients apprécient d’être autonomes, il y a donc un besoin de digitalisation et certains ont peu de temps disponible, d’où la création du Service Vente à Distance. Une autre attente qui prend de l’ampleur concerne le développement durable. En proposant des offres écoresponsables, telles que nos bidons conçus à partir de plastiques recyclés et la gamme premium EV3R, composée d’huiles issues de l’économie circulaire, nous nous inscrivons également dans cette logique.

Y. N : Du côté des Ressources Humaines, je comprends que le changement puisse générer des inquiétudes et c’est pourquoi je souhaiterais transmettre ce message : un environnement qui se transforme est un phénomène exceptionnel à vivre dans une carrière professionnelle. Pourquoi ? Car le changement est une source d’opportunités à saisir, c’est grâce à lui que nous explorons de nouveaux domaines d’expertise.
Plus que jamais, notre rôle en tant que RH est d’accompagner les collaborateurs pour les aider à s’adapter à cet environnement changeant, à commencer par le programme Better Together porté par la Compagnie. L’objectif est que nous soyons acteurs de notre carrière, avec l’opportunité de se former 3 jours par an et sans autorisation requise de la part du manager. Nous veillons enfin au bien-être des employés, pour rassurer chacun en sa capacité à trouver la place qui lui correspond dans une nouvelle configuration.

Quels sont les enjeux partagés par Lubrifiants France et les Ressources Humaines ?

Y. N : Notre enjeu aux RH est d’être le partenaire des directions. Quand les métiers demandent un accompagnement, nous sommes là pour les épauler !
Pour la petite histoire, avant l’arrivée de Claire à la direction Lubrifiants France, Thibaut LESUEUR est venu me solliciter pour accompagner sur le plan RH la réorganisation Powell précédemment évoquée. Nous avons mené une belle collaboration qui, grâce à l’appui des talent developers, s’est traduite par un renouvellement des équipes et une nouvelle dynamique. Je suis enthousiaste à l’idée de poursuivre ce projet aux côtés de Claire, qui aura désormais la mission de donner corps à cette nouvelle organisation.

C. N : Et je suis ravie de reprendre le flambeau de ce beau projet ! Il faut en effet du temps pour qu’un nouveau fonctionnement s’enracine et produise tous les effets attendus. Yannick l’a très bien dit, toute réorganisation a besoin d’un accompagnement RH et plus globalement, si la gestion des hommes et des femmes n’est pas au cœur des préoccupations dans une entreprise, la performance ne peut être atteinte durablement.
Chez Lubrifiants France, le programme Chrysalide illustre également le travail que nous menons avec la direction RH. Ce programme est né de la démarche « People & Performance Durable » issu du plan d’action TotalEnergies Survey 2022. Nous avons demandé aux collaborateurs des Lubrifiants de réfléchir en groupe de travail à des thèmes définis et de soumettre une série de propositions concrètes qui ont débouché sur des vrais projets. Cette démarche pragmatique et inclusive a vraiment eu un impact positif sur l’efficacité opérationnelle et le ressenti des équipes !

Sur un plan plus personnel, que voudriez-vous que l’on retienne de votre passage ?

C. N : Je serai satisfaite de savoir que les collaborateurs aient appris de nouvelles choses à mes côtés et surtout, que ces-derniers se souviennent d’avoir eu du plaisir à venir au travail. Qu’il y ait une dynamique pour délivrer du résultat certes, mais toujours dans un climat convivial et de confiance !

Y. N : Je ne peux que tomber d’accord avec Claire. Pour compléter, j’aimerais que les métiers retiennent le fait que je sois accessible et disponible pour répondre à leurs sollicitations. J’espère aussi que je laisserais en souvenir la preuve d’un certain pragmatisme pour apporter des solutions opérationnelles aux problèmes. Enfin, je suis convaincu que l’on ne peut avoir d’organisation forte sans management fort. Je serais content, à l’occasion de mon passage, d’avoir su donner confiance à nos managers !

Pour finir, que vous évoque le centenaire de la Compagnie ?

C. N : Je pense à tous nos prédécesseurs qui ont bâti le solide socle dont nous héritons aujourd’hui, à savoir des marques fortes, des portefeuilles clients robustes, beaucoup de savoir-faire et bien sûr, de l’audace ! Et il en fallait beaucoup pour hisser cette société au rang de major pétrolière ! C’est à notre tour de jouer le jeu. Si les pages des prochains chapitres s’écriront au gré de la transition énergétique, nous devons garder en tête que les pionniers ont également relevé une série de défis pour adapter la Compagnie aux grandes transformations du XX^ème et XXI^ème siècle.

Y. N : Pour un être humain, avoir 100 ans est annonciateur du crépuscule de sa vie. À l’opposé, célébrer le centenaire d’une entreprise est un signe de pérennité et de robustesse. C’est aussi un message rassurant adressé aux collaborateurs dans un contexte d’instabilité économique. Je dirais enfin que, fêter les 100 ans de TotalEnergies est porteur d’espoir au vu des futures transformations qui offrent de belles perspectives. Nous ne sommes qu’au stade adolescent de notre vie et devons être fiers de compter parmi les fleurons de l’industrie française !

*Powell, en référence à l’athlète américain Mike Powell, détenteur du record du monde de saut en longueur (8,95 mètres lors des Championnats du monde de Tokyo en 1991), pour, comme le dit Claire, toujours « garder une longueur d’avance ».