Je suis l’emblème du Réseau. Chaque trimestre, le rituel reprend avec ferveur : je fédère le clan des exploitants autour de mes pages.
Mon nom porterait à m’exposer au Musée du Quai Branly, mais ne vous y trompez pas – du haut de mes 23 ans, je suis bien trop tendance
pour finir en vitrine !
Qui suis-je ? Totem Mag’, évidemment !
L’emblématique Totem Mag’, la newsletter trimestrielle dédiée aux exploitants du Réseau, célèbre son 100ème numéro en novembre.
À l’occasion, nous avons rencontré Zahia MAMMERI et Nicolas MEILLER, chargés de la gestion du magazine.
Ils nous racontent l’histoire de Totem Mag’ et nous dévoilent les coulisses de la parution d’un numéro. Décryptage.

Consultante en Communication

Consultant en Communication
Zahia, Nicolas, pouvez-vous nous en dire plus sur la genèse de Totem Mag’ ?
Nicolas MEILLER : Le premier numéro de Totem Mag’ est paru en janvier 2002 ! Ce magazine trimestriel a été créé pour renforcer les liens entre le siège de TMF et les exploitants en stations. Il est devenu un véritable rendez-vous attendu, presque comme un abonnement rituel. Le format papier est tangible et transmet ce lien émotionnel qui ne s’inscrit pas dans le même rapport qu’un chef de secteur (CDS) qui parle avec son exploitant ou qu’un article paru en ligne. On le feuillette ensemble à la cafétéria, on s’enthousiasme en reconnaissant un collègue en photo ou en découvrant ce qui se passe ailleurs.
C’est pour toutes ces raisons là que Totem Mag’ a vu le jour !
Zahia MAMMERI : Le choix du nom “Totem” n’est d’ailleurs pas anodin. Il reflète l’ambition portée par la direction Réseau en 2002 : fédérer les exploitants autour d’un support commun, leur offrir un espace d’expression et renforcer leur sentiment d’appartenance à TotalEnergies. Totem Mag’ est bien plus qu’une newsletter, c’est un symbole de cohésion et de dialogue.
Comment ce magazine a-t-il évolué avec le temps ?
Z.M : En explorant les archives de Totem Mag’, on réalise à quel point chaque numéro est figé dans le temps. Les époques sont le reflet d’ancrages graphiques, que cela soit à travers le choix des couleurs, la mise en valeur du texte ou l’agencement des visuels. Des aplats de couleurs primaires et des typographies anguleuses typiques des années 2000, le style graphique a évolué vers une esthétique plus contemporaine, en adoptant une palette de tons plus doux et des lettrines arrondies. Si les grandes thématiques – comme la Sécurité, le développement de la boutique ou les offres du Club – restent constantes, la ligne éditoriale, elle, a clairement évolué…
N.M : Absolument ! À ses débuts, Totem Mag’ reposait essentiellement sur une communication descendante : les tribunes étaient majoritairement consacrées aux messages du Siège, pour diffuser les bonnes pratiques et les nouveautés liées à la gestion des stations. Depuis, nous avons fait le choix de davantage donner la parole aux exploitants. Chaque numéro valorise leurs témoignages et met en lumière leurs expériences terrain. Totem Mag’ est ainsi devenu un véritable espace d’échanges entre les exploitants et la direction Réseau. C’est un lien vivant et authentique !
Des couvertures de Totem Mag’, de 2002 à aujourd’hui
Dites-nous tout ! De A à Z nous voulons connaître les coulisses de la parution d’un numéro…
N.M : De la page blanche à la réception du Totem Mag’ en station, il faut compter 4 mois. Tout commence avec la remontée des sujets, orchestrée lors d’un comité éditorial que j’anime, réunissant les différents métiers du Réseau. En parallèle, les chefs de secteur, en contact direct avec les exploitants, me transmettent leurs propositions.
Une fois que nous avons validé les thématiques, notre agence partenaire élabore un premier chemin de fer. Et il faut dire que le défi est de taille : notre Totem Mag’ s’étend sur 32 pages ! Tandis que les journalistes se lancent dans les interviews et la rédaction, je relis chaque article dès qu’il est prêt et le soumets aux équipes en interne pour validation.
Ensuite, place à la maquette ! S’en suivent plusieurs allers-retours avec l’agence pour ajuster la mise en page, faire la chasse aux coquilles et peaufiner les visuels. Une fois que nous avons le feu vert des métiers, le magazine part en impression et routage – une phase qui s’étale sur deux à trois semaines.
Un mois après la réception du magazine en station, une enquête de lectorat est réalisée auprès d’un panel d’exploitants afin de recueillir leurs impressions. C’est là que la boucle est bouclée et le deuxième service reprend de plus belle avec le numéro suivant !

Merci pour ces précisions ! Vous allez d’ailleurs publier une édition hors-série pour le 100ème numéro de Totem Mag’. Pouvez-vous nous raconter la création de ce numéro ?
Z.M : Effectivement, nous avons la chance de travailler sur cette édition spéciale de Totem Mag’, que nous considérons comme un véritable voyage dans le temps. Les pages de ce numéro sont l’occasion de revisiter les grandes étapes du magazine, de retracer son évolution et de redonner la parole à celles et ceux qui ont marqué ses tribunes au fil des années.
Ce numéro hors-série propose des contenus mettant en lumière l’évolution des métiers, des tenues en stations, et donne la parole à des exploitants et des collaborateurs ayant déjà contribué à Totem Mag’ par le passé. Une de nos rubriques, « Les héritiers de Totem », raconte l’histoire de stations transmises de générations en générations, toujours gérées par les mêmes familles. Vingt-trois ans après leur première apparition dans nos pages, nous les retrouvons pour suivre leur parcours et leur transformation.
Voilà un aperçu de cette édition spéciale, on ne vous en dit pas plus… La sortie du numéro est prévue pour fin novembre, restez branchés !
L’équipe de L’aparté a hâte de plonger dans les pages de ce numéro ! Pour finir, quels sont les retours des exploitants sur Totem Mag’ ? Pourquoi le magazine plaît-il toujours autant ?
N.M : Aujourd’hui, nous sommes ravis de voir que, malgré le rythme soutenu de leurs journées sur le terrain, les exploitants trouvent le moyen de lire notre magazine, comme le révèle le taux de lecture qui avoisine les 65%.
Ce succès durable s’explique avant tout par la place centrale que nous accordons à l’humain. Le simple fait d’apparaitre dans les rubriques de Totem met les équipes en joie. Je pense notamment à cet exploitant, fier de partager sa double-vie dans nos pages : gérant le jour et batteur dans un groupe de rock le soir ! C’est ça qu’on aime : valoriser l’humain derrière l’exploitant. Et nous espérons que ce lien émotionnel continuera de se transmettre, génération après génération.

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